L’intervalle

Sarajevo, comme Alep, où vivre ensemble dans la diversité confessionnelle et identitaire était possible, a subi un urbicide. A voir aujourd’hui la capitale de la Bosnie-Herzégovine reconstruite en tous sens, qui s’en souvient encore ? Le béton des immeubles collectifs masque désormais les plaies, la colère, et la honte. Dans son projet photographique, Ici prochainement : Sarajevo, publié par les éditions Intervalles dans un beau format à l’italienne, Alban Lécuyer interroge la place faite au passé dans une ville gagnée par la fièvre d’effacement de ses cicatrices.

Lire l’article de Fabien Ribery